La déesse

Il y a la déesse aux genoux écarlates et rien n’est plus beau que sa douleur
Juste comme la vie, sa douleur vient plus proche, plus sûre.
La déesse à des attaches charnelles, tissus fragiles qui relient le coeur à la table.
Son coup droit sustente chaque réveil d’une larme d’enfant.
Elle n’a rien d’autre à faire que d’être, hésitante parfois ou masqué
d’un voile heureux, elle engendre sa détresse d’une sublime éclipse d’étoile
et se laisse boire comme un philtre d’amour, toujours, toujours …