Arturo

Mon ami, Angelicoter mes Carravages d’instant Vincisif. Mon Picasso ce Morandi, c’est à cause d’Arturo soûlé au Martin qui laisse traîner son Pisanello au regard de belle Bellini en bikini. Sans en prendre ombrage il prolonge l’ouvrage Klee en main tel un Chagall affamé oiseau rare qui ne chante plus que pour les muses du passé.
Enervée, je Braque en l’air l’oiseau à tête chercheuse qui tend son cou précieux Dali baba. Quand par Malher, Gustave enclenche la Sironi. Arturo dérangé en pleins ébats sort son Pistolletto et s’écrit : ce Seurat lui ou moi !
Pam ! la balle effleure l’angle Dubuffet pour se perdre au fond Duchamp. Après un long silence Arturo éclate d’un rire Fragonard. Gustave encore tout Gaudi s’affale sur le divan tandis que je débouche une bouteille de Champaigne grand cru. Si je ne Mabuse, un verre nous ferrait le plus grand bien, ah ! La Moore.